Le rire est-il NFTisable ? L’art de la blague à l’heure des jetons non fongibles

Le phénomène des NFT, ou jetons non fongibles, a fait une entrée fracassante dans le monde de l’art, provoquant un véritable séisme dans le secteur. Cependant, cette technologie ne s’arrête pas à la peinture, à la sculpture ou à la photographie. Nous allons explorer ici une question spécifique : le rire, l’humour, les blagues peuvent-ils être « NFTisés » ?

L’ascension fulgurante des NFT dans le monde de l’art

L’art se réinvente toujours, et voilà que dernièrement, il s’est réapproprié la technologie blockchain via l’usage des NFT. Ces jetons numériques ont déjà permis à des artistes de vendre leurs œuvres pour des sommes mirobolantes. Par exemple, la première œuvre NFT de l’artiste numérique Beeple fut vendue pour l’exceptionnelle somme de 69 millions de dollars. Les NFT offrent aux œuvres d’art une exclusivité et une traçabilité uniques, permettant à leur propriétaire de détenir une version originale d’une œuvre numérique.

Exploration des limites : Peut-on posséder l’exclusivité d’une blague ?

Après cette ascension fulgurante des NFT dans le monde artistique, nous sommes conduits à nous demander quelle pourrait être leur application dans le domaine de l’humour. Une blague, une punchline d’humoriste, peuvent-elles être « NFTisées » ?

Oui, en théorie, rien n’empêche que cela se produise. Les NFT permettent de créer un certificat numérique unique pour n’importe quel contenu digital. Dès lors, une blague ou une phrase drôle pourrait devenir une sorte d’œuvre d’art numérique. Cela paraît loufoque, non ? Pourtant, certaines personnes y voient une manière inédite de valoriser l’humour.

Etude de cas : Expériences réussies et échecs de la monétisation de l’humour via les NFT.

Néanmoins, la voie est encore balbutiante et semée d’embûches. Revenons sur un exemple emblématique : « Disaster girl », le mème célèbre de la petite fille souriante sur le fond d’une maison en flammes, a réussi à devenir un NFT. Vendu pour près de 500 000 dollars, il montre que l’humour peut s’inscrire dans cette nouvelle économie.

En revanche, d’autres tentatives ont fait chou blanc. Par exemple, un comédien américain a tenté de vendre une blague sous forme de NFT, sans trouver preneur. L’humour, malgré sa valeur universelle, reste un secteur difficile à NFTiser, entre autres du fait de son caractère volatil et sa dépendance au contexte.

Notre opinion en tant que rédacteur ? Les résultats sont mitigés, il est encore trop tôt pour établir une règle générale sur la réussite des NFT dans le domaine du rire. Pourtant, chaque jour voit de nouvelles expérimentations, de nouveaux risques pris. L’avenir nous dira si l’aventure est viable ou si elle se terminera en une vaste plaisanterie.

Afin de terminer cet article, nous tenons à préciser quelques points : certes, la monétisation via les NFT pour les blagues et l’humour peut sembler étrange à première vue. Cependant, c’est un phénomène qui pourrait prendre de l’ampleur à l’avenir. Pour l’instant, l’aspect financier des NFT dans le domaine de l’humour reste incertain, mais qui sait ce que l’avenir nous réserve ? La rencontre entre les technologies numériques et l’art traditionnel, y compris l’humour, est une révolution qui ne fait que commencer.

Billot Romain

Billot Romain

Expert IA & Crowdfunding à Paris 🚀

📍 Spécialiste basé à Paris | Innovation en technologie et finance
🎓 Diplômé en Informatique et Intelligence Artificielle de l’École Polytechnique
🏢 Ancien poste : Analyste en technologies émergentes chez TechInnovate
💡 Solutions d’intelligence artificielle, stratégies de crowdfunding & démarrage d’entreprises
🌐 Collaboration avec des startups et des entreprises technologiques | Consultant en IA
🎯 Passion pour l’entrepreneuriat et l’écosystème des startups
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