Comprendre l’empreinte carbone des NFTs et de la blockchain
Les NFTs (jetons non fongibles) utilisent principalement la blockchain Ethereum, connue pour sa consommation énergétique. Selon une étude de Digiconomist, la transaction moyenne sur Ethereum peut consommer près de 50 kWh d’énergie, soit l’équivalent de 2 à 3 jours de consommation d’électricité d’un foyer moyen. Nous devons comprendre que chaque interaction avec ces technologies, par exemple la création d’un NFT, émet du CO2. Cette réalité devrait nous alarmer, surtout dans un contexte de crise climatique globale.
Analyses et chiffres sur les impacts environnementaux actuels
En termes de chiffres concrets, Ethereum consomme environ 78 terawattheures (TWh) d’électricité par an, ce qui dépasse la consommation de pays comme le Chili ou la Finlande. Il est estimé que la blockchain de cette cryptomonnaie émet plus de 37 millions de tonnes de CO2 annuellement. Nous devons prendre en compte ces éléments lorsque nous lions les NFTs au marché de l’art ou même à d’autres secteurs.
De plus, un rapport de Memo Akten montre que la création d’un seul NFT peut avoir une empreinte carbone de 200 kg de CO2, comparable à un vol Paris-Londres. Ces données sont stupéfiantes et doivent inciter une réflexion sérieuse sur notre usage des NFTs.
Initiatives et technologies pour un futur plus vert des NFTs
Heureusement, des initiatives voient le jour pour offrir des alternatives plus écologiques. Par exemple, nous pouvons constater qu’Ethereum travaille activement sur sa transition vers Ethereum 2.0, qui utilise un mécanisme de preuve d’enjeu (Proof of Stake) au lieu de la preuve de travail (Proof of Work). Ce changement pourrait réduire la consommation énergétique de 99.95%.
Voici quelques solutions que nous pouvons promouvoir :
- Utiliser des blockchains moins énergivores : des alternatives comme Tezos et Flow sont plus économiques en énergie.
- Purchases de crédits carbones : certaines plateformes NFT, telles que Nifty Gateway, investissent dans des crédits carbones pour compenser les émissions générées.
- Optimiser les contrats intelligents : rendre le code plus efficient pour réduire les tâches computationnelles nécessaires, donc l’énergie utilisée.
- Soutenir les projets de green NFTs : encourager et financer les initiatives proposant des solutions écologiques.
En tant que rédacteur, nous recommandons d’intégrer une réflexion écologique dans toute activité liée aux NFTs. Éduquer et informer les créateurs et acheteurs d’NFTs sur les impacts environnementaux est essentiel pour faire évoluer les pratiques. Soutenir les projets et blockchains plus verts est une voie incontournable pour une adoption technologique durable.
Nous devons tous être conscients de ces dangers cachés et prendre des engagements concrets pour minimiser notre empreinte écologique. Les chiffres montrent clairement qu’agir est non seulement raisonnable mais urgent. Le futur des NFTs ne doit pas être une catastrophe écologique inévitable, mais une opportunité pour réinventer nos processus de manière durable.